Comment épargner ou investir pour vos (petits-)enfants ?

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Dans notre pays, il existe plusieurs possibilités si vous souhaitez épargner ou investir pour vos enfants. Mais dans la situation actuelle des faibles taux d’intérêt, il n’est pas toujours facile de trouver des formules d’épargne ou d’investissement lucratives. Quelles sont les différentes possibilités ?

Presque toutes les banques privées possèdent une ou plusieurs formules d’épargne adaptées aux besoins des plus jeunes épargnants. L’option la plus connue est le compte épargne jeunes. Toutefois, ces formules d’épargne ont perdu beaucoup de leur éclat au cours de la dernière décennie. Dans le passé, les livrets d’épargne jeunes rapportaient généralement plus que les comptes d’épargne traditionnels. En 2011, vous aviez encore des livrets d’épargne assortis d’un taux d’intérêt pouvant atteindre 3,25 %. Aujourd’hui, le meilleur livret d’épargne jeunes rapporte 0,55 %. C’est 83 % de moins qu’il y a dix ans. De par leur facilité et leur sécurité, les comptes épargne restent toutefois une valeur sûre pour les citoyens belges. Une étude récente de TopCompare démontre par ailleurs que 64% des Belges déposent encore leur argent sur leur compte épargne. Mais existe-t-il des alternatives plus lucratives en Belgique? TopCompare fait le point.

L’assurance-épargne comme alternative sûre

L’assurance-épargne peut apporter une certaine consolation. Ces produits d’épargne ont également perdu du terrain ces dernières années. Cela s’explique par la politique de taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE). Néanmoins, ces formules rapportent généralement plus d’argent qu’un compte épargne traditionnel. En 2020, elles avaient un rendement moyen de 1,7%. Comme pour un compte épargne, le capital d’épargne est protégé jusqu’à 100.000 euros grâce au système de garantie des dépôts. L’un des principaux avantages de l’assurance-épargne est que le rendement total se compose d’un taux d’intérêt garanti et d’une éventuelle participation bénéficiaire. Le taux d’intérêt garanti est connu à l’avance, mais il peut être modifié pendant la durée du contrat. Ces changements s’appliquent aux nouveaux dépôts. Ils sont toujours communiqués à l’avance. En revanche, la participation bénéficiaire n’est jamais connue à l’avance et peut varier d’une année à l’autre. En effet, la participation bénéficiaire dépend des performances de l’assureur.

Dans le cadre d’une assurance épargne, vous pouvez désigner votre enfant ou petit-enfant comme bénéficiaire. Il recevra ensuite le capital à la date d’échéance du contrat. La date d’échéance dépend des banques et du produit choisi. Avec Agenia Junior de Beobank, par exemple, vous pouvez choisir de mettre le capital à la disposition du bénéficiaire lorsqu’il atteint l’âge de 18 ou 25 ans. Vous êtes également libre de changer de bénéficiaire à tout moment. 

D’autres acteurs proposent une formule dans laquelle l’enfant est à la fois le bénéficiaire, le preneur d’assurance et l’assuré. C’est par exemple le cas des produits d’épargne Yongo d’AG Insurance. Le plus grand avantage d’un tel produit est que toute personne qui fait une contribution est sûre que le capital ira au bénéficiaire. En tant que parent, vous ne pouvez pas changer le bénéficiaire car le contrat est au nom de l’enfant. Grâce aux formules de Yongo, vous avez toujours le contrôle sur un certain nombre d’aspects, comme ce que votre enfant voit ou ne voit pas lorsqu’il utilise la plateforme.

Dans tous les cas, il est important de vérifier auprès de l’assureur les possibilités qui s’offrent à vous lorsque vous souhaitez souscrire une assurance épargne pour votre enfant. Vous éviterez ainsi les mauvaises surprises.

La branche 23 pour ceux qui aiment prendre des risques

Ceux qui sont prêts à prendre plus de risques peuvent envisager de souscrire une assurance de la branche 23 pour leur progéniture. Contrairement à une assurance de la branche 21, ce produit d’assurance ne consiste pas en un taux d’intérêt garanti et une éventuelle participation bénéficiaire. Les rendements dépendent entièrement des actifs sous-jacents, tels que les actions. Par ailleurs, vos dépôts ne sont pas protégés par le système de garantie des dépôts. À long terme, l’épargne dans le cadre d’une assurance de la branche 23 génère généralement des rendements plus élevés que celle dans le cadre d’une assurance de la branche 21, bien que cela ne soit évidemment pas une garantie.

Comme dans le cas d’une assurance de la branche 21, vous pouvez, chez presque tous les assureurs, désigner votre (petit-)fils ou (petite-)fille comme bénéficiaire afin qu’il ou elle reçoive le capital investi à un certain âge.

Répartir vos investissements grâce aux fonds

Enfin, il existe les plans d’épargne à partir de fonds, dans lesquels vous investissez un montant fixe chaque mois. Dans de nombreuses banques, vous pouvez investir à partir d’un montant modeste, généralement 25 ou 50 euros, pour votre (petit-)enfant. Pour ce faire, il est important que votre banque vous propose un plan d’investissement assorti d’une clause de tiers bénéficiaire. Cela signifie que les actifs vont au bénéficiaire à une date prédéterminée. Ce qui n’est pas sans importance. En tant que client, vous avez la possibilité de révoquer la clause de tiers jusqu’à la date de libération incluse. 

Dans la plupart des banques, vous pouvez choisir parmi différents plans d’épargne à partir de fonds. Vous pouvez donc choisir un plan d’épargne qui correspond parfaitement à vos souhaits, allant de formules très défensives à des formules dynamiques qui vous exposent à plus de risques. 

Grâce à la clause de tiers bénéficiaire, il est également possible de laisser un compte-titres ou un compte d’épargne à votre progéniture à une date précise. Cela vous permet d’investir dans des actions ou d’autres titres de votre propre initiative, puis de laisser le compte-titres à votre enfant ou petit-enfant, par exemple, le jour de son 18e anniversaire. N’oubliez pas que le bénéficiaire devra payer des droits de succession si vous décédez avant l’expiration de la clause de tiers. 

Investir dans un kot ou un bien immobilier 

Par exemple, vous pouvez investir dans un kot. Votre (petit-)enfant pourra plus tard y habiter durant toutes ses années d’étude sans que cela ne vous engendre de frais supplémentaires. Vous pouvez également le louer à d’autres étudiants lorsque votre (petit-)enfant ne l’utilise pas. De plus, vous pouvez mettre le revenu supplémentaire de côté pour en donner une partie à votre progéniture plus tard. 

Vous pouvez également investir immédiatement dans un projet immobilier, tel qu’un appartement ou une maison. Comme dans le cas d’un kot, vous pouvez louer le bâtiment en prévision du moment où votre enfant voudra vivre seul. Vous pouvez également utiliser le revenu locatif pour ouvrir un compte d’épargne pour votre progéniture. N’oubliez pas que des investissements similaires impliquent de nombreux coûts, tels que les droits d’enregistrement, la taxe foncière annuelle, etc. 

Enfin, si vous souhaitez éviter l’embarras des frais de succession ou de donation dans le futur, vous pouvez désigner vos (petits-)enfants comme étant les nu-propriétaires de votre bien immobilier. En tant qu’usufruitier, vous pourrez occuper le bien jusqu’à votre décès. Il reviendra ensuite automatiquement à votre descendance sans engendrer de frais supplémentaires. Cette décision se fait en général avant l’achat et doit être actée par un notaire. Il est néanmoins possible de faire une donation de la nue-propriété après l’achat, mais cela implique des frais de donation.

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