Depuis le début du commerce de vente en ligne, les internautes (et potentiels clients) se voient confrontés à une certaine discrimination commerciale. En effet, locaux font souvent face à un blocage géographique leur empêchant tout achat en dehors de leurs frontières ou dans d’autres pays européens. Et oui, plus de 60% des sites Internet opérant au sein de l’Union européenne ne permettent pas aux citoyens d’autres pays européens d’acquérir des biens ou des services. Mais les choses vont changer ! En effet, : le Parlement européen a voté, le 06 février 2018, un règlement mettant en partie fin à cet embargo quelque peu incongru. Et cette année, le commerce européen en ligne devrait voir un total de plus de 300 milliards d’euros de transactions.
1. Blocage géographique
Prenons un exemple : le chanteur préféré de votre moitié sera prochainement en concert à Paris. Vous savez à quel point votre partenaire rêve d’y assister. Vous vous renseignez alors sur les billets et en trouvez deux sur un site français. L’étape finale du paiement est là, mais vous vous apercevez que vous ne pouvez pas les acheter. Pourquoi ? Parce que vous êtes en Belgique ! Autre scénario : vous êtes redirigé vers un site partenaire belge, sur lequel les billets sont déjà tous vendus, ou alors vous en voyez, mais ils sont beaucoup plus chers. Vous voilà confronté au blocage économique sur la vente en ligne.
2. Point positif
Ce nouveau règlement européen permettra donc certains changements. Les sociétés d’e-commerce ne pourront plus, au sein de l’Union européenne, établir de différences entre les clients sur base de leur nationalité ou de leur lieu de résidence. Tous les Européens auront donc accès à des articles et services aux mêmes conditions et au même prix. Peu importe la carte de crédit ou de débit utilisée ! Par ailleurs, le consommateur sera plus à même de faire jouer la concurrence de la vente en ligne et, par conséquent, faire baisser les prix. Pendant : certaines sociétés pourraient, en conséquence, délocaliser leur entreprise.
Variés sont les produits concernés :
- Biens à la consommation : appareils électroniques, mobilier, électroménagers, vêtements, …
- Services numériques : hébergements de sites Internet, clouds, stockage de données, pares-feux, …
- Divertissements : places de concert et de théâtre, entrées pour des parcs d’attraction, accès à des évènements sportifs, hôtellerie, location de voiture, …
3. Limites actuelles
Comme toute avancée, cette réglementation sur la vente en ligne, bien qu’augurant de bonnes choses, comporte ses limites. D’une part, si vous achetez un produit sur un site européen, le vendeur n’est pas dans l’obligation de vous le livrer à domicile, tant il peut choisir les pays dans lesquels il souhaite rendre la livraison possible. Si tel est le cas lors de votre commande, vous devrez ainsi la prendre en charge.
D’autre part, alors que le texte de cette réglementation comprenait initialement les contenus protégés par le droit d’auteur, ceux-ci ont finalement été retirés. Sont ici concernés les séries télévisées et films, la musique téléchargeable, les livres électroniques (tels que pour Kindle) ou encore les jeux vidéos en ligne. Mais étant donné que cette législation liée à la vente en ligne sera revue dans deux ans, elle pourrait voir certains changements. Il est également possible qu’elle inclut les contenus protégés par le droit d’auteur.
4. Vente en ligne : paiements électroniques
Pour effectuer un achat sur Internet, que ce soit des places de concerts, des vêtements, des objets du quotidien ou tout autre chose, vous devez généralement disposer d’une carte de crédit. Et il en existe tout un tas, offrant des avantages divers et variés. Cela va en effet des assurances voyages aux miles, en passant par les assurances shopping, un retour sur argent ou encore l’accumulation de points menant à des réductions.
Féru de l’e-commerce ? Alors optez pour une carte de crédit à points ou cashback. Elles comprennent, selon la banque émettrice, plusieurs couverture :
- L’assurance achats vous couvrant en cas de vol ou de dommage accidentel.
- Safe Online vous permet d’être remboursé si vous ne recevez pas le bon produit ou que celui-ci est endommagé ou non livré.
- Grâce à la garantie prolongée, vous bénéficiez d’une extension de garantie de généralement un an.
Cette nouvelle réglementation sur la vente en ligne est donc source de bonnes nouvelles pour le secteur du commerce électronique qui devrait, cette année encore, croître considérablement. Si vous souhaitez être paré pour l’aventure des achats en ligne, n’hésitez pas à comparer toutes les cartes de crédit afin de voir laquelle vous correspond le mieux, selon votre profil de dépenses ainsi que votre comportement d’achat.